Vers la fin des années 90 et après la sortie de son premier album Brown Sugar, D’Angelo est obsédé par la musique funk des années 60, 70 et 80 (Sly and The Family Stone, Kool And The Gang, Prince etc…) et a pour projet de combiner ce côté funk avec les influences du hip hop, en particulier sur les parties basses et percussions (avec pour principale influence à J Dilla). “D”, le multi instrumentaliste s’enferme aux mythiques Electric Lady Studios de New York City (construit pour Jimi Hendrix) en compagnie de son pote batteur Questlove de The Roots, bassiste de génie Pino Palladino et bon nombre d’autres musiciens avec lesquels il enregistre ni plus ni moins que des ‘jams sessions’, à la manières des disques funk de l’ère pré-digitale.
Sur Left And Right, on retrouve les inséparables Method Man et Redman qui fournissent le côté brut et macho du hip hop à la voix sensuelle de D’Angelo.
It’s funky sexy time !
Les amateurs de funk auront même remarqué un caméo de George Clinton du célèbre et génial Parliament Funkadelic, preuve que même les vétérans approuvent !