Même s’il est bien difficile de ne coller qu’une seule étiquette à sa musique, Mac DeMarco, reste indéniablement l’homme derrière cette résurgence du courant “slacker-pop” amorcée il y’a maintenant 5 ans avec la parution de son chef d’oeuvre II.
Depuis, du haut de ses 26 printemps, en plus d’être devenu l’incarnation absolue du “cool”, le Mac peut se targuer d’avoir inspiré toute une génération d’artistes ayant pour trait de filiation un goût prononcé pour les mélodies jangly et cette apparente nonchalance, marque de fabrique du canadien le plus célèbre de la sphère indé.
Quand beaucoup font figures de pales copies, quelques artistes, soucieux de tirer leur épingle du jeu, proposent d’explorer le genre sous différentes facettes avec le succès qu’on leur connait. On pense entre autres à Mild High Club et leurs explorations psychédéliques, aux nappes synthétiques d’un Homeshake, aux accents pop-glam des Vesuvio Solo et depuis cet été aux américains de Hoops .
A l’image de leurs pairs, le quatuor originaire de Bloomington dans l’Indiana , affiche une singularité certaine à travers une pop léchée aux mélodies parfois brumeuses, souvent aériennes et toujours brillantes. Leur dernier EP en date, dont est extrait ce Give It Time, convoque les longues journées estivales nappées de douceur et d’insouciance , une invitation au voyage vers des contrées chaudes et forcément lumineuses que l’on accepte sans sourcilier.