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Rencontre avec Jimmy Whispers

By Dimitri L. · On 17 septembre 2015

Jimmy Whispers (1)

Quasi inconnu en France il y’a un an à peine, Jimmy Whispers, a vu sa notoriété dépasser les rives de son Lac Michigan natal au terme d’une année pleine, marquée par la sortie en mars dernier de Summer In Pain sur le label parisien Field Mates Records. Un premier album à l’image du bonhomme, fait de boite à rythme et de mélodies lo-fi, touchant de sincérité où Jimmy y évoque ses frustrations et ses chagrins dans une forme paradoxale de mélancolie joyeuse. Il y’a quelques semaines, au beau milieu de sa tournée nord-américaine notamment ponctuée par un passage sur la scène du Pitchfork Music Festival, nous avons pu chuchoter le temps d’un coucher de soleil sur les bords de l’East River avec le timide songwriter de Chicago.

Peux-tu nous en dire plus sur l’origine de ton projet et d’où vient ton nom ?

Un ami m’a donné ce surnom quand on était petit car j’étais très timide et je le suis toujours d’ailleurs… sauf sur scène.

A propos, tu es connu pour tes performances inattendues, voir excentriques, comment s’est passé cette transformation ?

Je voulais juste exprimer ce qui bouillait en moi depuis plusieurs années; ça a fini par exploser et voila le résultat! Je veux être plus proche des gens, je sais qu’au début tout le monde est un peu mal à l’aise mais à la fin ça les rassemble. Ça fait partie du show, c’est très intense émotionnellement.

Même si à l’écoute de ton album Summer in Pain, c’est la nostalgie qui domine, le titre en lui même sonne à la fois très léger et très triste…

Le titre reflète l’ambiance sonore de l’album; des morceaux aux thèmes très sombres mais qui sonnent insouciants et même joyeux.

Justement, l’esprit léger de tes mélodies contraste avec la nostalgie des paroles, est ce que c’est vraiment ce que tu ressens; un certain bonheur dans la tristesse ? Est ce que tu aimes être triste ?

Hummm non! (rires) C’est beaucoup en rapport avec toute la violence qui se passait à Chicago à l’époque de l’écriture de l’album. C’était assez dur émotionnellement.

Que penses tu de ton public ? Remarques tu des différences d’une ville a l’autre ?

Le public des grandes villes se ressemble… les gens ont tendance à avoir une attitude du genre “j’ai tout vu” mais quand quand tu joues dans de plus petites salles, t’as l’impression que le public apprécie vraiment ce que tu fais. J’ai beaucoup tourné sur la côte Est et j’ai joué en Europe pour la première fois en août pour La Route du Rock, Paris, Pays Bas, Royaume Uni, Allemagne.

A ce sujet, c’est Dali de La Blogothèque qui est à l’origine de ton label Field Mates Records, comment t’es tu retrouvé à travailler avec un label français ?

C’est elle qui m’a contacté il y’a un an et demi. Elle était vraiment fan de ce que je faisais, elle avait vu quelques vidéos de mes concerts sur youtube et voulait en entendre plus. Je lui ai répondu que je n’avais encore rien sorti d’officiel mais c’est en me rendant compte de son expérience que j’ai realisé qu’il fallait que je lui envoie des morceaux. Après ça elle a voulu me faire tourner en France et a décidé de monter son propre label afin de sortir mon album.

Qu’est ce qu’il t’as fait dire oui et commencer cette aventure avec elle ?

J’ai été approché par des dizaines de labels ces dernières années mais Dali avait l’air très sincère et passionnée. Elle n’était pas juste intéressée elle avait plus “besoin” de le faire.

  • © Sarah Gabrielli-Cohen
  • © Sarah Gabrielli-Cohen
  • © Sarah Gabrielli-Cohen

Tu as l’air d’être un garçon plutôt solitaire mais tu faisais partie d’un groupe avant de commencer en solo, tu peux nous en dire plus ?

Je voulais juste faire de la musique selon mes conditions et sans avoir à me soucier des autres. Je voulais jouer tout seul, c’est bien mieux.

Je voudrais qu’on parle de ton son et des instruments que tu utilises. Tu joues notamment sur un très vieil orgue, où as tu déniché une telle oeuvre d’art ?

J’en ai même deux. J’aimais beaucoup le son de ces instruments et comme c’était facile de les enregistrer avec mon téléphone et que je l’utilise beaucoup… Je dois avoir plus de mille morceaux enregistres grâce a mon mobile.

Du coup, comment tries-tu les morceaux qui vont figurer sur l’album ?

Pour Summer In Pain, j’ai choisi mes 10 préférés au milieu de la cinquantaine de morceaux enregistrés de cette manière mais je veux en sortir plus, comme je viens de le dire, j’en ai des milliers… (rires)

Illustrations et propos recueillis par Sarah Gabrielli-Cohen.

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Dimitri L.

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