Du haut des ses 23 balais, Theo Verney a tout pour être le pendant anglais tout désigné de Ty Segall : du talent à la pelle, une productivité digne d’une usine asiatique, un sens hyper-développé du DIY, un gout immodéré pour la musique d’une époque qui ne l’a pas vu naître, Theo a surtout tout pour devenir un grand. C’est fort d’un EP remarqué intitulé Heavy Sunn sorti à l’automne dernier que le jeune rocker de Brighton revient avec un nouveau bijoux du genre, Sound Machine. Un titre bipolaire, à la confluence du rock garage , du grunge et d’une méchante dose de psychédélisme, où l’on peut y apprécier toute l’étendue du potenltiel Verney. À n’en pas douter, ce mec est à suivre de très très près.